Les églises
L'église Saint-Martin
L’église dédiée à Saint-Martin, grand thaumaturge, est en grès de pays, silex et pierre de taille, du XVIe siècle avec quelques vestiges du XIIIe siècle. La voûte de la nef principale est en berceau alors que celle des deux nefs latérales sont en demi berceau. Nous remarquons sur les deux voûtes latérales de très jolis personnages sculptés dans le bois. L’église ne présente pas de croisée de transept mais le chœur est très profond, formant les 2/5 de la longueur totale.
Sur le mur extérieur du chevet, il faut aller observer la décoration polychrome représentant une croix et l’inscription IHS en silex noir.
La Chapelle Notre-Dame de Janville
Du premier sanctuaire, du XIIIe siècle, il ne reste, aujourd’hui, que le chœur de style ogival. La structure de la chapelle est celle d’un plan allongé fait d’un vaisseau. La nef, le clocher et le porche datent du XVIe siècle. La flèche élancée et légère termine le clocher. « La fête principale de la chapelle de Janville se célèbre le jour de l’Annonciation. Le curé de Paluel y vient avec son clergé faire l’office paroissial ainsi qu’au jour de la Nativité et de la Conception. ». La fête patronale avait lieu le 25 mars, le jour de l’Annonciation. Des jeux et tournois de football étaient organisés pour les enfants qui, ce jour-là, n’avaient pas classe. En 2019, la messe mariale a eu lieu le 25 août. La chapelle est inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 7 décembre 1943.
L'église Saint-Pierre de Conteville
Bien que dédiée à Saint-Sauveur, cette église est dite de Saint-Pierre. Fondée par les moines de l’abbaye de Fécamp, elle n’était qu’une simple succursale de Paluel. L’édifice actuel est une construction de XVIe siècle, en plan allongé, composé d’un seul vaisseau dont la voûte est de style ogival. Le chœur, remanié à cette époque, montre des chapiteaux et des ogives du XIIIe. Le baptistère en plomb, sur une base de pierre, est du XVIe siècle. De nombreuses inscriptions funéraires datent des XVIIe et XVIIIe. Le plafond du chœur est orné de scènes bibliques peintes qui furent restaurées au début du XXe siècle, d’après les peintures d’origine. Son gros œuvre est constitué principalement, de grès, silex et pierre de taille. Son toit à longs pans est recouvert d’ardoises. Elle a été pillée plusieurs fois et a subi de graves intempéries. Sa dernière restauration date de 1983.
Extrait du livre La Durdent Dévoile Son Patrimoine, du Comité des Lettres d'Histoire de la Vallée de la Durdent